Ce partenariat a pour objectif d’accroître l’espérance de vie sur le continent africain, en mettant l’accent sur la santé et la pauvreté  cachée des communautés les plus reculées du Cameroun.

Ce partenariat porte particulièrement sur une spécialité rare de la médecine et forte importante qu’est l’Ophtalmologie.

La vue c’est la vie. Tel est le slogan de ce partenariat.

 

Le  Dr Jeanne Bonnefous:

 

Médecin ophtalmologiste, est représentante de l’Ordre de Malte-France pour les soins ophtalmologiques au Cameroun.

Ophtalmologiste  à Paris et Vice-présidente d’Ophtalmo Sans Frontières, elle a été Assistante à la Fondation Rothschild. 

A l’occasion de la cérémonie de l’attribution du mérite de l’Ordre de Malte, tenue à L’Ambassade de L’Ordre de Malte à Yaoundé au Cameroun le Vendredi 4 Octobre 2013, le Dr Jeanne Bonnefous a été décorée d’une 

 

Croix de Chevalier du mérite de l’Ordre de Malte

 

En reconnaissance de ses travaux. Interviewée par The Bridge Magazine à ce sujet le 27 Mai 2014, le Dr Bonnefous insiste que cette médaille qu’elle a reçue de L’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Ordre Souverain de Malte M. Jean-Christophe Heidsieck, Chargé des relations institutionnelles à Yaoundé, représente pour elle ‘‘une distinction collective, le résultat de la marque d’une œuvre plurale accomplie avec l’assistance du Dr Njoume Eyame Léopold Raymond, et de toute son équipe.’’

 

Le Dr Tchakounté Raymond, économiste en développement et le Dr  Njoume Eyame  Léopold Raymond, sont chargés de l’organisation dans les missions ophtalmiques FCB/ OMF au Cameroun.

 

En fait, le Dr Njoume Eyame Raymond Léopold, Médecin de Santé Publique est non seulement Directeur du Centre Médical de la Fondation Chantal Biya de Meyomessala, mais surtout le représentant de la collaboration Fondation Chantal Biya /Ordre de Malte-France.

 

 

La Fondation Chantal Biya du Cameroun (FCB) et l’Ordre de Malte-France lancent une vaste croisade sanitaire. L’objectif: atteindre ‘80 000 consultations et dépistages des pathologies Ophtalmologiques en zones rurales pour l’horizon 2016’.

 

Selon un porte-parole de la collaboration Fondation Chantal Biya / Ordre de Malte-France, ‘‘Les objectifs pour un développement humain durable ne sauraient être atteints sans une réduction significative des affections oculaires et de la cécité.’’

Association humanitaire, à but non lucratif, la Fondation Chantal Biya a été reconnue d’utilité publique au Cameroun suivant le décret N° 93/098/30 avril 1999.

 

Elle bénéficie du statut Consultatif Spécial du Conseil Economique et Social des Nations Unies, et est membre du réseau Mères et Enfants de la Francophonie.

 

Un des objectifs de la FCB est de rendre accessibles les soins de santé essentiels aux populations rurales par la stratégie itinérante et avancée.

 

La Fondation Chantal Biya s’assure entre autres :

 

• Que les collectivités locales, les élus, l’administration et les élites apportent dans le partenariat avec l’Ordre de Malte, un appui logistique sur plusieurs aspects dont le transport, la nutrition, l’hébergement, et toutes les actions favorisant une bonne mise en œuvre de la campagne.

 

• A investir dans l’éducation et les soins de santé pour mères et enfants

 

• A fournir des soins pour enfants abandonnés, orphelins et les personnes âgées

 

• A approvisionner les hôpitaux et les centres de santé des consommables médicaux et médicaments nécessaires pour leur fonctionnement.

 

 

L’Ordre de Malte-France

 

 Quant à lui, fondé il y a plus de 900 ans, reste le plus ancien des organismes caritatifs mondiaux. Il regroupe en son sein 12 500 membres et plusieurs dizaines de milliers de bénévoles rassemblés dans 120 pays à travers le monde.

 

La vocation première de l’Ordre de Malte

 

Est son  engagement dans la lutte contre la précarité, l’exclusion et la maladie.

 

Sa mission:

  

Depuis les  premiers ‘‘Hospitaliers’’ se résume à : secourir et soigner. La FCB conjugue dans la même voie que l’Ordre de  Malte, notamment par le biais de son Centre Médicalisé de Meyomessala.

 

 

 

L’éloignement des ophtalmologistes par rapport à la zone rurale rend difficile l’accès aux soins des paysans.

 

La  stratégie itinérante et avancée  permet de couvrir un vaste territoire, de sensibiliser, prévenir, et traiter les affections oculaires traitables.

Dans cette collaboration, l’Ordre de Malte-France contribue depuis plusieurs années en mettant à la disposition des populations rurales du Cameroun  son expertise, son savoir-faire organisationnel, des  lunettes et médicaments.

 

Le chercheur britannique  Robert Chambers de l’Institut of Development Studies de  Sussex en Grande Bretagne, dans un de ses bestsellers, initialement publié à Londres en 1983 sous le titre Rural Development, putting the last first, écrit : « La pauvreté rurale dans le tiers monde mérite une attention particulière parce qu’elle est moins visible ». Cet ouvrage a été traduit et publié par la suite à  Paris   en 1990  par Karthala  en ces termes : Développement  rurale, la pauvreté cachée.

 

Pour le Dr Chambers, la pauvreté rurale est souvent invisible ou mal perçue. Il invite les chercheurs, les scientifiques, les administrateurs et agents de terrain à prendre conscience de la richesse et de la validité de la population rurale ou de la nature cachée de la pauvreté rurale.

 

La collaboration  Fondation Chantal Biya /Ordre de Malte-France milite dans le sens de la théorie de Chambers.

 

Cette collaboration est  des  plus opportunes, surtout si l’on s’attarde sur les récentes figures  presque alarmantes  de  l’Organisation Mondiale de la Santé, illustrées par : « 90% des personnes avec un déficit visuel, vivent dans les pays en développement ». « Environ  285 millions de personnes à travers le monde souffrent de déficience visuelle. 39 millions sont aveugles, et  249 millions ont une baisse de vision (avec une déficience sévère ou modérée.  Les cataractes sont la principale cause de cécité et les vices de réfraction non ou mal corrigés sont les principales causes de baisse de vision »

 

Statistiques:

 

Selon les récentes statistiques,

    La collaboration FCB/OMF a atteint des résultats suivants : ‘‘28,417 consultations réalisées, 38.979 pathologies ophtalmologiques diagnostiquées de novembre 2010 à mai 2014.’’

En tête des pathologies ophtalmologiques, la presbytie suivie des allergies, de l’hypermétropie, de la myopie et la cataracte. Pourtant, en  dépit de certains obstacles rencontrés tels que :

 

• L’absence de traducteurs pour les populations rurales qui ne s’expriment qu’en dialecte local

 

• Le mauvais état des routes en saison pluvieuse

 

• La susceptibilité des patients en fonction de leurs anciennes expériences

 

• L’absence d’électricité

 

• L’impatience des populations rurales qui ne savent pas respecter la queue et attendre leur tour etc…

 

Des résultats satisfaisants ont tout de même  été atteints. La synthèse des pathologies ophtalmologiques concernant la période citée plus haut se résume comme suit : Pathologies : Ptérygion, Conjonctivites bactériennes, Astigmatisme, Glaucome, Amétropie, Asthénopie, Rétinopathie, Strabisme, Chalazion, LCE, Aphakie, Pseudophakie.  

Madame  Chantal BIYA 

 

 

 Est  une personnalité au  statut prestigieux dont la magnanimité mérite d’être soulignée. 

A une ère où les plus démunis sont souvent relégués au second plan,  elle fait preuve d’originalité profonde et  décide, comme  l’Académicien Britannique  Robert  Chambers,  d’inverser la démarche en mettant  les  ‘derniers’ en premier. Derrière  ce sourire de la Joconde, ce visage gracieux  offre plus que ce qui peut flatter la vue. Pour la majorité, elle  est la personnification de la conscience sociale camerounaise dans toute sa plénitude.  Pour d’autres, elle représente la   parfaite Première Dame: élégante, noblement drapée, aimable et accessible. La portée et l’étendue de l’activisme caritatif et philanthropique de la Première Dame vont  bien au-delà des limites habituelles du rôle officiel  habituellement attribué aux premières dames.

 

Ses réalisations

 

En reconnaissance de tous ses efforts humanitaires et de bienfaisance en faveur des populations défavorisées, Mme Chantal Biya a obtenu un diplôme, ‘pour ses  actions en faveur des populations défavorisées’ lors d’une cérémonie tenue à l’Hôtel Sheraton en Belgique le mercredi 2 Avril 2014.

 

Fondée en Belgique en Novembre 2013, l’Association des Epouses des Ambassadeurs Africains en Belgique (AEAAB) a  pour objectif d’auréoler  l’image  de l’Afrique  dans le monde, image souvent associée  de stéréotypes d’éternelles pauvreté et calamités, d’insécurité et d’injustices sociales.

 

Mais peut-être l’une de ses plus importantes contributions et certainement l’une des plus connues au Cameroun et dans le monde, est son acharnement inlassable à  améliorer les conditions de vie des populations rurales et urbaines.

 

En plus de ces réalisations, la Première Dame a également  œuvré pour réduire la propagation mondiale du sida, grâce aux efforts de son autre Organisation Non Gouvernementale connue sous le nom de Synergie Africaine.

 

Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNESCO, elle a fondé en 2006 le Centre International de Référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB). Ce centre est le résultat d’une initiative des Premières Dames d’Afrique, à travers l’ONG Synergies Africaines, en collaboration avec les  gouvernements camerounais et italien.

 

Les œuvres humanitaires de la Première Dame   camerounaise  créent des  impacts et apportent des solutions aux problèmes de santé mondiale sur le long terme. Le partenariat Fondation Chantal Biya  / l’Ordre de Malte-France  mérite d’être révélé en  Mai  2014. L’année 2014 peut être perçue  comme l’année charnière   pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

 

En somme, le partenariat  FCB /OMF comprend des indicateurs qui épousent l’esprit de ceux adoptés par les dirigeants du monde entier lors du Sommet du Millénaire de Septembre 2000, au Siège des Nations Unies à New York. Le  défi  à relever était de réduire de façon spectaculaire les taux de pauvreté extrême et empêcher la propagation du VIH / SIDA, à la date butoir de 2015.

 

 

 

 

   

L’éditrice

Rachel Tcheungna