Que Dieu bénisse tous les enfants ! Nous ne nous lasserons guère à faire couler beaucoup d’encre dans notre lutte pour la paix dans le monde et le respect des droits des enfants à leur épanouissement harmonieux. Néanmoins, ce décembre, l’exclusivité est consacrée à une note d’espoir aux lendemains meilleurs et aux vœux de paix à tous les enfants du monde entier.
28 December 2015
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Consacrer l’éditorial de chaque décembre à tous les enfants du monde en général et aux enfants surpris par le tumulte des atrocités de la vie en particulier est une tradition ancrée chez The Bridge Magazine.
Pourtant cette saison festive, The Bridge Magazine rompt avec le rituel des revues dénonçant l’impossibilité apparente du monde à s’améliorer et du sort des enfants prisonniers des vicissitudes de la vie et programmés pour échouer.
L’accent est mis sur l’espoir d’une paix plausible et des lendemains qui chantent pour tous les enfants de la planète.
Joseph Conrad, cité par le Dr James Morrison dans son livre intitulé Journalism, The Essential of writing and Reporting (en Français : ‘‘Journalisme, le ‘Must’ de la rédaction et du reportage’’) écrit dans un essai de 1905 :
“Avoir de l’espoir dans un sens artistique, ne signifie pas nécessairement croire que le monde est vertueux. Il suffit de croire qu’il n’est pas impossible qu’il le devienne.”
Dr Morrison est ancien Maître de conférences en journalisme à l’Université de Kingston à Londres au Royaume-Uni.
Il vient de décrocher un nouveau poste de professeur émérite à renommée internationale en journalisme à l’Université Robert Gordon d’Aberdeen en Ecosse.
Joseph Conrad (né Józef Teodor Konrad Korzeniowski, 1857-1924) quant à lui, était un écrivain anglais d’origine polonaise. Considéré comme l’un des plus grands romanciers à avoir publié en langue anglaise – ce qui n’est pas un mince exploit si l’on prend en compte que l’anglais était sa troisième langue (après le polonais et le français) -.
L’espoir est une arme puissante à plus d’un titre. L’espoir ou l’optimisme est une perche tendue, si fine soit-elle, sur laquelle on peut s’accrocher. Une perche qui nous donne une raison suffisante de continuer à croire qu’il vaille encore la peine d’œuvrer avec acharnement pour améliorer une situation ou concrétiser une ambition, si démesurée soit-elle.
Ci-dessous nous énumérons quelques raisons pour lesquelles il est primordial d’être optimiste.
Rien ne saurait arrêter quelqu’un qui a perdu tout espoir: un(e) désespéré(e) se soucie fort peu des conséquences des actes qu’il ou qu’elle pose, et peut pour ainsi dire s’avérer la personne la plus dangereuse au monde. Elle peut commettre les crimes les plus vils, des ignominies monstrueuses.
Le désespoir est le sentiment que tout est perdu, que les choses resteront à jamais statiques et ne s’amélioreront guère. Le désespoir c’est le sentiment qu’il n’y a aucune solution à un problème, et pour beaucoup, le sentiment que se suicider serait l’ultime recours.
Alors que l’espoir ou l’optimisme est une caractéristique primordiale de la vie humaine, associée à la rationalité et dans certains cas, à l’irrationalité.
L’espoir ou l’espérance est noble chez l’humain à plusieurs égards.
C’est une attitude optimiste de l’esprit basée sur une attente de résultats positifs liés aux événements et circonstances de la vie.
Selon Barbara Lee Fredrickson, les personnes optimistes sont en mesure de maintenir une perspective plus ambitieuse. Elles entrevoient de grandes perspectives qui leur permettent de trouver des solutions aux problèmes, de les surmonter et de se parfaire.
Tandis que les personnes négatives, moins tenaces, ont l’esprit obtus. Bornées, elles restent cloîtrées, ressassent inlassablement des difficultés antérieures qui les empêchent de grandir et de s’épanouir.
Madame Lee Fredrickson est professeur américaine émérite de psychologie à l’Université de Caroline du Nord au Sud des Etats-Unis.
Le monde, d’une part, semble submergé et asphyxié par les guerres, les crimes, les haines, les funérailles, les deuils, la tristesse et vicissitudes de toutes sortes.
Les droits des enfants à un épanouissement harmonieux, d’autre part, semblent de plus en plus piétinés.
Pour certains, la notion de ‘paix mondiale’ semble irrémédiablement compromise et rime avec fantasme. Pourtant, l’espoir d’acquérir un jour cette paix est déjà un pas de géant franchi vers la possibilité de voir ce vœu se matérialiser.
Noël est une fête associée à la nativité de Jésus – un accomplissement de la prophétie messianique de l’Ancien Testament, fête de la famille et des enfants par excellence – Sans aucun doute, c’est la saison festive propice pour adresser des vœux et de souhaiter bonne fortune aux enfants du monde entier.
The Bridge Magazine termine l’année 2015 sur une note d’espoir, en souhaitant la paix pour la saison festive et la Yuletide dans toute sa splendeur aux enfants du Royaume-Uni et du monde entier.